Reste toujours, derrière l'odeur de sainteté
La mousse des plis creusés qui s'imbibent sans hâte
Je soupire à zéro
Alluvions
Blessures sans issue
Médusée par l'afflux
Dégoulinante
Chaque nouvel élu m'asperge et je surnage
Blessures sans issue
Médusée par l'afflux
Dégoulinante
Chaque nouvel élu m'asperge et je surnage
Fidèle amie des joutes aquatiques pourtant
Je m'imprègne à n'en plus pouvoir sentir les effluves suspects de leurs émois
Perplexe
Je connais la musique, l'échappée altière, les gémissements, les spasmes
Perplexe
Je connais la musique, l'échappée altière, les gémissements, les spasmes
Revenu à la charge
L'écho de l'olifant ne franchit plus mon col
L'écho de l'olifant ne franchit plus mon col
L'esprit sain dans un corps
Un seul
Parfois même
C'est trop
Il n'est pas assez tard
Un seul
Parfois même
C'est trop
Il n'est pas assez tard
L'aube réveille à nouveau la mémoire et ses morts
Traîne jusqu'au Douglas mon espoir muselé
Traîne jusqu'au Douglas mon espoir muselé
Mes trompes, taciturnes, affrontent le grain
J'avoue
J'ignore encore l'ampleur des trombes
Mai 2011
J'ignore encore l'ampleur des trombes
Mai 2011