Le cercle polaire n'est rien à côté de leur regard de glace
Je m'observe dans leurs pupilles et n'y voit pas que du feu
Ils pourraient se ranger en ligne pour que je compte
Ma ténacité est digne de lauriers
J'hésite. Couronnée, le brushing est plus délicat
Ils s'entassent, usés jusqu'à la corde
Ils s'entassent, usés jusqu'à la corde
Que je tends pour mieux me pendre au jeu
Rien, des nèfles
Une énergie à couper au couteau
Le podium et puis la décadence
Pas assez et puis après trop
Une ronde, une guirlande
Une ronde, une guirlande
Et toujours la question suspendue
De ce qu'ils ont dans le gilet
Dont je découds seule l'étiquette au bout
Disons, d'un certain temps
Ils laissent dans le sillage de leur perte
Ils laissent dans le sillage de leur perte
Le parfum connu des grands désespoirs
Trois petits atours et puis s'en vont
En file, indienne, ça c'est encore à voir
J'ai marché sur les pas des grands chambardements
J'ai marché sur les pas des grands chambardements
Passionnée jusqu'à l'amblyopie
Scandant des noms, des noms et autres choses
Scandant des noms, des noms et autres choses
Les karaokés de Stabat Mater écrits entre deux portes
J'y reste coincée
Le chambranle n'est pas mon fort
Que reste-t-il de toutes ces dépouilles ?
Que reste-t-il de toutes ces dépouilles ?
Une piste de danse effondrée au milieu
Un étrange pas de deux
Jamais tenté sans devoir écraser un beau jour quelque chose
Un salto dont on aurait ignoré la courbe
Surtout un grand écart
Surtout un grand écart
Usé jusqu'à la déchirure
Tellement qu'on en oublie qu'on s'est crus rassemblés
Tellement qu'on en oublie qu'on s'est crus rassemblés
Uniquement pour se perdre mieux
Mai 2011
Mai 2011