Ailes de Mars





Ce qui revient à la charge n'est que la forme ultime de ma trace
Ta nature inerte, découverte sous la fumée de tes nombreuses défections
A épuisé mon rêve et son piétinement
Je connais tout de tes mouvements d’ailes
Soulevant la poussière mais peu à même de jamais t’emporter
Au-delà de la vitre ternie de tes fantaisies matrimoniales
L’imposture de ton engagement est marqué au fer rouge d'une faiblesse 
La même qui laisse les credo moisir au fond des gorges
Depuis notre aube, le goût pour l’addiction qui lie ma personne à ta personne
M'entraine à contre-courant du pâle reflet des zones franches
Où il s’agirait de se tenir droite et très nue
Face à tant de multiples éléments épatants
Et quand j'oublie enfin que tu me fus si longtemps aussi ceci
Soudain, de presque nulle part
Tu réapparais pour faire mon bonheur
Casses ce faisant ton ennui à coup de résurgences
J’y plonge toujours la mémoire en premier
Elle est très commotionnée en son pourtour
Persuadée que ce qu’il me resterait à dévoiler
Sur la force assez centripète de mes aventures scintillantes
Me restera inconnu
Ensevelie sous la noirceur fumeuse de ta boîte crânienne, ma lettre morte
Ajoutée aux milliers et milliers de convocations qui tentèrent de t'appeler
Cherchèrent en s'empilant à t'appeler
Un jour et ses si nombreux lendemains





Août 2012