Thumb up








Tes retours s’effectuent toujours sur fond d’éclipse
J’y perds à chaque fois un peu de mon latin
Avec la mienne, ce sont deux langues mortes
Dans l’ordre pourtant encore actif des évidences
Tu occupes des places qui ne peuvent que s’effacer
Quand elle fixe l’arc en ciel
Obstrue les orifices percés par la fuite
Ta présence m'assèche
Je le sais depuis longtemps
 Là où tu poses tes signes
Advient un désert
Celui laissé par le vent des croyances
Le mouvement des vibrations virtuelles est un acte en coton
 Au creux du mélange
Entre la débâcle des faits et les amours homéostatiques
C’est là que tu m’as poussée
Je comprends
J'apprécie la portée vicieuse de toute impuissance
C'est ainsi
Dans la courbe parfaite d'un fuseau horaire
Un homme probablement m’attendait
Mais comment le lui dire s’il s'ignore  ?




Août 2012