Pertes blanches







Le sol de la parole est partout devenu glissant
Restent au-dessus de ses clôtures des ombres
Ne plus marcher là
Le repli des messages éventés, le décompte
Une flambée de contrats tacites
Et les cendres qui s'en envolent
L'incrédulité vissée à la moelle
Et le doute épinier, un raclement sourd
Au long de l'épaule creusée par la foutaise
Des mots aux goût d'amande en berne
Le frôlement invisible de la trahison
Et là comme une ombre, entourant de ses bras amputés
L'assommante naïveté
La perte







Novembre 2012