Sombre et muse






Les derniers souffles d'air ont été engloutis
Dans la spirale de ton œil
Si je lève le front vers la lumière
Je sais
Le cruauté de ton soleil me vitrifiera
Roulée en boule sous la tente kaki de mes rêvasseries
  J'ai si souvent regardé passer tes fanfares
Scandant tous les hymnes à la gloire de ton Heimat
Quand, Von Clausewitz de mes insomnies libertines
Tu déplaças d'un coup ma ligne Maginot
Asphyxiée par ton sourire
J'eus tant de peine à renaître à l'oxygène
Intoxiquée que j'étais alors 
Aux fragrances envoûtantes de ton gaz moutarde







Janvier 2013