Assise
Depuis deux-mille-neuf-cent-vingts jours et quelques nuits irremplaçables
Sur la pointe de tes emphases
Humidifiée sous le spray de tes ardeurs mal embouchées
Valide
Avant, pour toi, je l'étais
Présente dès l'aube aussi
Plutôt patiente aux possibles
Ta moelle épinière fuit goutte après goutte d'une fiction livide
Avant, pour toi, je l'étais
Présente dès l'aube aussi
Plutôt patiente aux possibles
Ta moelle épinière fuit goutte après goutte d'une fiction livide
L'ersatz d'un désir bleui de s'être étranglé aux chants que tu fredonnes
Les tenailles coagulées de tes systoles m'ont arraché les molaires
Une à une
Ma bouche saigne à blanc
Te lançant des appels bégayants
Postillonnant, les bras ouverts
Martyre de ta séduction gantée d'un velours messianique
Te lançant des appels bégayants
Postillonnant, les bras ouverts
Martyre de ta séduction gantée d'un velours messianique
Je ne saurai jamais quand commença l'effet de tes harangues
En ordre déjeté
Je t'ai suivi vers mon anonymat
Jusqu'à m'égarer tout à fait dans la semi-obscurité de ta conscience labyrinthique
Les peaux que tu m'as faites ont parfumé la tienne
En ordre déjeté
Je t'ai suivi vers mon anonymat
Jusqu'à m'égarer tout à fait dans la semi-obscurité de ta conscience labyrinthique
Les peaux que tu m'as faites ont parfumé la tienne
Je pourrais déchirer le voile de ma bienfaisance
Aux rebords tranchants de tes sinuosités
Il est des passions dégoûtantes d'immortalité
Je me suis heurtée indéfiniment au cuir de ta pensée
J'urine debout de m'être tant abaissée
A tenter d'éclairer tes lanternes
Aux rebords tranchants de tes sinuosités
Il est des passions dégoûtantes d'immortalité
Je me suis heurtée indéfiniment au cuir de ta pensée
Rien ne bouge jamais
De ta constance trapue
De ta constance trapue
A tenter d'éclairer tes lanternes
Mon mal est ta luzerne
Chacun trouvera bien un soir midi à son pied
Janvier 2013